samedi 16 février 2008

ADN.
L’acide désoxyribonucléique ou ADN est une très grosse molécule, retrouvée dans toutes les cellules vivantes et qui possède une structure sous forme de deux brins complémentaires, formant une double hélice. Pour visualiser, on peut penser à une « fermeture éclair » : lorsqu’on la ferme, les deux « brins » s’accrochent parfaitement et on peut l’enrouler pour que cela ressemble à ce schéma suivant :


Ses propriétés chimiques lui permettent de remplir les fonctions suivantes:

1. Sa fonction principale, bien connue du grand public, est de stocker l'information génétique, information qui conditionne le développement et le fonctionnement d'un organisme, comme par ex. la synthèse des protéines.
2. Une autre fonction essentielle de l'ADN est la transmission de cette information de génération en génération. Cela permet l'hérédité.
3. L'information portée par l'ADN peut se modifier au cours du temps. Cela aboutit à une diversité des individus et à une évolution possible des espèces. Cela est dû à des mutations dues principalement à des erreurs lors de la réplication des séquences de l'ADN (ajout, délétion ou substitution de ses composants), ou bien à des recombinaisons génétiques. Certains virus possèdent également de l'ADN.

ARN.

L'Acide ribonucléique ou ARN est aussi une très grosse molécule, retrouvée dans toutes les cellules vivantes mais qui, contrairement à l’ADN, possède une structure sous forme d’un seul brin.

Différence entre l'ADN et l'ARN : l'ADN est le modèle, il contient le génome, tout ce qui est nécessaire à la formation des protéines, mais ne peut sortir du noyau, alors, lorsque la cellule aura besoin de protéines (par exemple, des protéines de structure lors de sa division, ou des enzymes pour fabriquer les molécules dont elle a besoin pour fonctionner), elle doit fabriquer un messager qui pourra porter l’information hors du noyau de la cellule. Ce messager s’appelle ARNm.

Comment se forme l’ARN ? Reprenons l’exemple du « fermoir-éclair » : on peut l’ouvrir et alors on se trouve avec deux brins « libres ».
Dans la cellule, l’ADN peut « s’ouvrir » et l'ARN se forme : En fait, ARN va recopier une partie d’un brin d’ADN» et deviendra ARNm.
Tout cela se fait en collaboration avec des enzymes appelées RNAses (car ARN = RNA en anglais).
Les protéines seront ensuite fabriquées grâce à l’intervention d’une autre courte molécule d’ARN : l’ARNt.

Il existe plusieurs sortes de RNAses.

La ribonucléase L (ou RNase L) est une enzyme qui catalyse le clivage de l'ARN., normalement latente, activée par l'oligonucléotide (2'-5')A3 synthétisé sous l'effet de l'interféron.

Bien compliqué, non ? Nous y reviendrons.

ENZYMES.

Une enzyme est une molécule permettant d'accélérer jusqu'à des millions de fois les réactions chimiques de l'ensemble des transformations moléculaires et énergétiques qui se déroulent de manière ininterrompue dans la cellule ou l'organisme vivant

Le mot molécule vient du latin molecula/moles désignant une petite masse de matière, ou un grain de matière ; dans le cas des enzymes, ces molécules sont des protéines (ou ARN quand elles ne sont pas protéiques).

Le nom d’une enzyme ressemble à ce qu’elle fait.
Exemple : L’enzyme amidon synthétase accélère la synthèse de l'amidon.

Comment l'enzyme active-t-elle la réaction ?

Graphique d'une réaction qui montre l'énergie (E) requise à différentes étapes suivant l'axe du temps (t).

Prenons 2 substances qui veulent s'associer, appelons-les substance A et substance B. Elles veulent s'associer pour former une nouvelle substance appelée AB.





Les substances (A et B) en conditions normales requièrent une quantité d'énergie considérable (E1) pour atteindre l'état de transition A...B, à la suite duquel le produit de réaction (AB) peut se former : courbe rouge sur le graphique
L'enzyme (E) crée un microenvironnement dans lequel A et B peuvent atteindre l'état de transition (A..E..B) plus facilement, réduisant ainsi la quantité d'énergie nécessaire (E2) : courbe bleue sur le graphique.
Comme il est plus aisé d'atteindre un niveau énergétique inférieur, la réaction peut avoir lieu plus fréquemment, ce qui se traduit par une vitesse de réaction accrue.

SYSTEME CIRCULATOIRE DE L'HOMME.

Le système circulatoire de l’homme est composé de 2 parties : Le système cardio-vasculaire et le système lymphatique.

Deux types de fluides se déplacent par le système circulatoire : sang et lymphe.

Le sang, le cœur, et les vaisseaux sanguins forment le système cardio-vasculaire .

La lymphe, les ganglions lymphatiques, et les vaisseaux lymphatiques forment le système lymphatique .

Rôles : (En rouge, ce qui a une relation avec l'immunité)

Système vasculaire : le sang a comme fonction de transporter de nombreuses substances à travers tout le corps.

La partie liquide du sang, le plasma, permet le transport des hématies (globules rouges), des leucocytes (globules blancs) appelés granulocytes, lymphocytes B et T, monocytes. et des plaquettes.

Les globules blancs assurent les fonctions de défense de l'organisme contre les infections. Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire.

Dans le plasma, on trouve le glucose ; (sucres), les lipides ; (graisses), des hormones, des protéines de la coagulation et des protéines du complément qui travaillent avec les anticorps afin d’éliminer les substances pathogènes qui causent les infections (virus, bactéries, parasites, prions ).

Système lymphatique : Tout le corps, à l'exception du cerveau, dispose de réseaux de vaisseaux lymphatiques parallèles aux veines.

La lymphe, liquide interstitiel circulant dans les vaisseaux lymphatiques, se charge d'une partie des déchets de l'activité cellulaire. La lymphe est épurée par le passage dans les ganglions. Elle circule ensuite vers le cœur où elle rejoint la circulation sanguine.

Son rôle principal est de permettre la circulation dans tout le corps et hors des vaisseaux sanguins d’éléments essentiels du système immunitaire ( anticorps et des macrophages ).